Des intervenantes qui n'ont pas terminé leur formation ou n'ont que quelques années d'expérience se retrouvent de plus en plus dans les unités de garde fermée des centres de réadaptation de la DPJ, rapportait Le Devoir lundi.
Comment peut-on mieux outiller et épauler les intervenantes en centre jeunesse qui sont parfois jeunes et inexpérimentées?
Écoutez Louis-Georges Cournoyer, professeur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, faire le point à l'émission Ça va aller loin.
«Il y a une situation d'urgence. Il va falloir effectivement que le ministre et les gens responsables mettent rapidement en place des processus. Les processus sont connus, ce sont des processus de supervision, d'encadrement. Des fois, ça prend du personnel plus expérimenté qui va aller les soutenir pour une période de temps. Ça démontre aussi qu'il y a eu un sous-investissement au niveau des centres jeunesse, que ça fait longtemps que la situation est semblable. Puis on peut se poser des questions sur cet exode là, comment il est arrivé là.»