Durant les semaines du 4 et du 18 novembre, les membres de la Commission parlementaire spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes ont visité une vingtaine d’écoles dans diverses régions du Québec afin d’aller à la rencontre de jeunes du primaire et du secondaire.
Ils ont constaté que plusieurs enfants ont des cellulaires dès sept ans et mentent sur leur âge pour accéder aux réseaux sociaux.
Écoutez Amélie Dionne, présidente de cette commission parlementaire, qui parle des à l'émission Lagacé le matin, vendredi.
Elle indique que Meta, maison mère de Facebook et Instagram, a refusé l'invitation à témoigner pour des raisons de disponibilité. Or, des discussions sont en cours pour une nouvelle date.
«On souhaite questionner [les dirigeants de Meta] au sujet de l'algorithme. C'est leur algorithme qui fait en sorte qu'il y a une dépendance. Les jeunes nous le disent. Parfois, ils veulent se désennuyer 10 minutes sur Instagram... C'est impossible. Finalement, c'est une heure, deux heures...»
La Commission parlementaire spéciale envisage une deuxième phase de consultation après les Fêtes et étudie des mesures possibles.
Par ailleurs, elle mène actuellement une consultation en ligne afin d’entendre les citoyennes et citoyens sur plusieurs enjeux au cœur de son mandat.