La Cour pénale internationale a lancé des mandats d’arrêt internationaux contre le premier ministre d’Israël, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Quelle est leur signification à la suite de la guerre au Moyen-Orient?
Écoutez le chroniqueur aux affaires internationales Jean-François Lépine, qui explique les impacts de cette décision de la Cour pénale, au micro de Patrick Lagacé.
«Si M. Netanyahou et son ex-ministre étaient condamnés éventuellement par le tribunal, ça les mettrait au même rang que des criminels comme Slobodan Milosevic, l'ancien président de la Serbie durant la guerre en Bosnie-Herzégovine. [...] Les accusations portées sont d'avoir utilisé la famine et l'extermination comme des armes de guerre ainsi que des attaques ciblées contre les populations. C'est extrêmement grave.»
Autre sujet abordé:
- Prédictions du magazine The Economist, pour l’année prochaine: un rituel très populaire dans le monde politique et journalistique à cause de l’acuité des prédictions...