Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) aurait-il pu en faire plus pour arrêter ce que François Legault a qualifié de «voyous» lors de la manifestation survenue le dernier week-end à Montréal?
En point de presse à l'Assemblée nationale, mardi, le premier ministre a déploré la manifestation contre l'OTAN survenue à Montréal vendredi dernier qui a mené à des véhicules incendiés et des vitrines fracassées.
Écoutez Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers de Montréal, qui indique que les agents du SPVM ont besoin de meilleurs outils juridiques pour intervenir adéquatement lors de telles manifestations violentes.
«On commence à vivre au Québec la montée des extrêmes. Lorsqu'il y a des manifestations très légitimes, il y a des gens qui s'infiltrent dans celles-ci pour faire de la casse. Malheureusement pour les policiers, c'est de plus en plus difficile de travailler […] Ils ont un peu les mains attachées. Aujourd'hui, nos policiers ne savent pas sur quel pied danser. Il y a une déresponsabilisation de nos politiciens. C'est facile de taper sur la police. Mais nous, on travaille avec ce que l'on a…»