La menace que posent les politiques de Donald Trump sur l'économie canadienne fait encore couler beaucoup d’encre. Vendredi soir, on apprenait que l’avion du premier ministre Trudeau était en vol vers la Floride.
Puis, on apprenait qu’il allait être reçu chez le président élu Donald Trump, à Mar-a-Lago, qui rappelons-le, n'entre pas en fonction avant janvier prochain.
Est-ce une nouvelle façon de faire la diplomatie?
L'animateur Philippe Cantin en discute avec Raymond Chrétien, associé et conseiller stratégique chez Fasken, et ancien ambassadeur du Canada à Washington et au Mexique.
Est-ce un bon coup politique?
«Oui, sans aucun doute. Toutes les occasions d'avoir un dialogue, une rencontre, avec le président des États-Unis sont à ne pas manquer. Je pense qu'il a pris la bonne décision d'y aller. C'est peut-être un petit peu tôt, diront certains, mais moi, je pense que dans l'ensemble, c'est très positif», dit-il.
«Ça lui a permis, d'abord, de rétablir un petit peu les ponts avec Trump et aussi ça a permis à Dominic LeBlanc de rencontrer certains des hommes clés qui occuperont le pouvoir le 20 janvier. Alors ça, ce sont des contacts qui vont se poursuivre et on ne doit jamais rater ce genre d'occasions quand elles se présentent. Je pense que ça a été un bon coup de la part de Justin Trudeau.»
«Ça a permis à Trump et Trudeau de mieux se connaître. Je pense qu'ils n'ont peut-être jamais passé autant de temps l'un à côté de l'autre, en fait, même pendant son premier mandat. Est-ce qu'on peut passer par-dessus les commentaires qu'il a faits lors du sommet de Charlevoix? Écoutez, je pense que oui. La campagne électorale américaine a été truffée d'insultes de part et d'autre, d'attaques vicieuses de part et d'autre. Alors, écoutez, les choses sont terminées et maintenant on regarde l'avenir.»
Les autres sujets discutés
- L'immigration et les frontières communes
- Le dossier du fentanyl
- La perception des provinces canadiennes face aux tarifs de Donald Trump