Les administrateurs de Pornhub à Montréal ont suivi la rentabilité de mots-clés liés à la pornographie juvénile, générant des profits significatifs, révèle un article de Tristan Péloquin dans La Presse.
Une décision de la Cour fédérale américaine du 19 décembre a exposé ces pratiques à la suite d'une action collective lancée par une jeune femme apparue sur le site à l'âge de 16 ans.
Écoutez René Morin, porte-parole du Centre canadien de protection de l’enfance, parler des révélations troublantes sur Pornhub à Ça va aller loin.
Il confirme que l'auto-régulation des plateformes ne fonctionne pas et appelle à des mesures de protection similaires à celles du monde réel pour Internet.
«Ce qu'on a compris dans ce jugement là, c'est que les mots qui dominent le classement pour Pornhub sont des mots qui sont à peu près tous associés à de la pornographie juvénile. Ça veut dire deux choses : ça vous en dit long sur la mentalité des administrateurs du site, d'une part, mais ça vous en dit long aussi sur la mentalité des utilisateurs de ce site-là. [...] ça met en exergue l'état de la demande pour de la pédopornographie. Et ça, c'est extrêmement préoccupant.»