Les aberrations sont assez fréquentes dans le système de santé. Alexandra Grenier, une jeune femme de 34 ans nécessitant une hémodialyse trois fois par semaine, l'a appris à ses dépens.
Écoutez son témoignage au micro de Patrick Lagacé mardi.
Bien qu'elle habite sur la rue de l'entrée des urgences, à cinq minutes à pied de l'hôpital Pierre-Le Gardeur de Terrebonne, et qu'on lui ait confirmé qu'elle pourrait subir les traitements à cet établissement, tout porte à croire qu'elle sera contrainte de se rendre à Joliette, à environ une heure de route, pour la dialyse.
Cette situation pourrait grandement affecter sa vie au quotidien.
«Malheureusement, je vais devoir arrêter de travailler. Ça va être du sept heures par jour que je vais devoir m'absenter de la maison. Une heure de déplacement le matin, cinq heures de traitement et une heure pour revenir. Je ne pourrai pas travailler [...] C'est aberrant. Je suis découragée.»