La FTQ, comme d'autres centrales syndicales, demande le retrait du projet de loi 89 dont l'objectif est de limiter le droit de grève des travailleurs et travailleuses du Québec.
La présidente de la FTQ, Magali Picard, hausse le ton face au ministre du Travail Jean Boulet.
La syndicaliste affirme que ses syndiqués vont manifester partout où le ministre tiendra des événements comme ils l'ont fait vendredi dernier. «Et j'encourage ça, très humblement.»
Elle souligne également les défis des négociations sous le Code canadien du travail, où les employeurs peuvent présenter des offres inacceptables, sachant qu'ils peuvent être «sauvés» par des procédures fédérales comme l'article 107.
Écoutez la syndicaliste exprimer son mécontentement lors d'un entretien au micro de Patrick Lagacé.
«Ça ne se termine jamais bien quand il y a l'intervention de l'État [...] On a un déséquilibre dans ce projet de loi-là, évident. Et ce qu'on dit au ministre du Travail, c'est: "Écoutez, venez nous voir, on est prêt à jaser avec vous".»
Elle revient également sur les importantes dépenses d’alcool et de restaurants effectuées par le directeur de la FTQ-construction, Éric Boisjoly, qui a finalement remis sa démission à la suite de nombreuses informations le concernant.
Autres sujets traités:
- La notion de «gros bras» et du dialogue social au sein de la FTQ dans le contexte actuel;
- Retour sur la «très mauvaise entrevue» qu'elle a accordée à Patrick Lagacé dans le dossier d'Éric Boisjoly.