Donald Trump a imposé des tarifs à 185 pays, affectant divers secteurs comme l'aluminium et l'acier.
Les tarifs pour le Canada restent inchangés, mais d'autres pays en développement subissent des augmentations significatives, avec des tarifs allant jusqu'à 49%.
Philippe Cantin reçoit deux professeurs qui soulignent l'impact de ces tarifs sur les relations internationales et la complexité accrue pour les douanes et le commerce mondial.
Écoutez Geneviève Dufour, Professeure titulaire à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa, fondatrice et directrice de la Chaire de recherche en droit du commerce durable, responsable et inclusif de l'Université d'Ottawa, discuter de l'implication de ces mesures à Québec maintenant.
«Mais ce que j'ai trouvé épouvantable, c'est qu'il [Trump] a basé son discours, du début à la fin, sur redonner la grandeur à l'Amérique, le rêve américain. On doit retrouver notre richesse. Il a parlé de la belle époque où les États-Unis étaient très riches... et il attaque qui, au final? Il attaque une majorité de pays en développement. Il va imposer le Cambodge à hauteur de 49 %, le Vietnam 46%, le Sri Lanka 44 %, le Bangladesh 37 %... Je trouve ça épouvantable.»
Arthur Silve, professeur d'économie et directeur des études de l'École supérieure d'études internationales à l'Université Laval, a aussi commenté.
«C'est l'illustration de la façon dont Donald Trump est en train de gouverner, c'est-à-dire avec beaucoup de changements d'un jour sur l'autre. De nouvelles annonces effectivement, de la rhétorique de Make America Great Again qui ne veut rien dire, de références culturelles et historiques qui sont effectivement fausses et à côté de la plaque. Et on a l'impression de ne plus du tout savoir sur quel pied danser.»