Selon une étude démographique du chercheur indépendant, Charles Gaudreault, les Québécois d’ascendance canadienne-française seront minoritaires dans la province d’ici 2042.
Selon le chercheur, cela amènera un certain nombre d’enjeux.
«Considérant les seuils migratoires actuels, l’érosion démographique de la majorité historique est bien réelle et pour moi, ça soulève son lot de questionnements pour les philosophes, les sociologues et les politicologues. Par exemple, comment la langue et la culture de la majorité historique au Québec pourront-elles être transmises de manière efficace aux nouveaux arrivants? Est-ce que les Québécois qui deviendront de plus en plus métissés, de plus en plus multiculturels et de plus en plus multiethniques voudront préserver un héritage culturel canadien-français?»
«Les taux de natalité n'ont plus beaucoup d'influence sur le recul des Canadiens-Français tellement les taux d'immigration sont élevés. Quand on dépasse les 20 000 immigrants par année, même si on avait un taux de fécondité de 2,6 enfants par femme, ce qui n'est pas réaliste, ça ne freine pas le déclin de façon significative. On ne voit pas de différence»