En cette fin d’été, il est de mise d’offrir les prix orange et citron de la Ligue nationale de hockey durant la saison morte.
Pour l’occasion, l’animateur Yanick Bouchard a invité Simon-Olivier Lorange pour le faire. Notez l’affiliation phonétique : orange et Lorange…
Pas d’hésitation pour le premier prix selon le journaliste de La Presse : l’été de travail du directeur général Kent Hughes des Canadiens de Montréal.
« Il faut reconnaître que le Canadien a eu une très, très bonne saison morte. Le 30 avril, après le dernier match, la pile de dossiers était monumentale sur le bureau de Kent Hughes. Je suis assez impressionné du travail de Hughes cet été. Il faisait face à des dossiers complexes et il y avait du ménage à faire. »
Au nombre des réalisations de Hughes, Lorange souligne les départs de Shea Weber – et de son immense contrat -, d’Alexander Romanov – un sacrifice - et de Jeff Petry – un problème dans le vestiaire - ainsi que l’obtention de joueurs qui pourraient donner un coup de main au club en plus d'un premier choix au repêchage.
DG de l’année à Calgary?
Également premier de classe, le directeur général des Flames de Calgary, Brad Treliving, qui a perdu Johnny Gaudreau sur le marché des joueurs autonomes (Blue Jackets de Columbus) et qui a dû se départir de Matthew Tkachuk après que ce dernier ait déclaré publiquement qu’il n’allait pas signer un contrat à long terme avec les Flames.
« On peut déjà lui donner le titre de DG de l’année en ce qui me concerne, parce que c’est exceptionnel ce qu’il a fait. La transaction qui a envoyé Tkachuk aux Panthers de la Floride contre Jonathan Huberdeau, MacKenzie Weegar et un choix de premier tour, c’est exceptionnel. »
Les prix citron
Pour ce qui est des prix citron, Simon-Olivier Lorange les décerne aux Golden Knights de Las Vegas et à Hockey Canada.
« À Las Vegas, c’est une catastrophe. Pour une deuxième fois en un an, on s’est débarrassé d’un joueur étoile – l’année passée, c’était Marc-André Fleury, cette année, c’est Max Pacioretty - contre… rien. On fait juste effacer de la formation des joueurs qui ont contribué de manière concrète aux succès de l’équipe. »
Pour ce qui est de la situation à Hockey Canada, « je pense qu’on a fini par manquer de mots pour décrire l’état pitoyable de l’administration à Hockey Canada. Non seulement l’administration, mais aussi les décisions qui ont été prises et la gravité des gestes qui ont été posés. »