Le ministre des Finances, Éric Girard, a présenté un budget déficitaire de 11 milliards pour 2024-25, après un versement de 2,2 G au Fonds des générations.
Le ministres prévoit aussi une révision complète des finances du gouvernement.
Les faits saillants de ce budget:
- Les revenus de l'État baissent et les dépenses augmentent. Les conventions collectives du Front commun et de la FAE coûteront sept milliards sur cinq ans; une somme de trois milliards a été réservée pour régler les ententes avec la FIQ, les médecins, les cadres, les CPE et les ambulanciers (total 10G sur cinq ans).
- Le plan de retour à l'équilibre budgétaire sera présenté lors du budget de l'an prochain, le temps de faire l'exercice d'optimisation des ministères.
- La Santé, avec 4,2 % et l'Éducation, avec 9,3%, sont les ministères qui reçoivent les hausses budgétaires les plus importantes.
- Québec lance par ailleurs un vaste chantier d'optimisation des dépenses évalué à trois milliards de dollars sur cinq ans qui comprennent:
- Efforts d'optimisation des Sociétés d'État (SAQ, Hydro-Québec, Loto-Québec, SQDC et IQ) (1G sur 5 ans).
- Révision dès le printemps 2024 de toutes les dépenses du gouvernement, des ministères et des organismes gouvernementaux.
- Révision des programmes d'aide aux entreprises (1G sur 5 ans)
- Hausse des taxes sur le tabac de deux dollars par cartouche dès minuit mardi soir et deux dollars le 6 janvier 2025. Un montant total de 300 millions sur cinq ans.
- Lutte à l'évasion fiscale notamment sur la dévaluation du prix des voitures usagées: 660 M sur cinq ans.
- Réduction progressive du programme Roulez-Vert. Les subventions à l'achat d'une voiture électrique passeront à 4000 $ l'an prochain, 2000 $ en 2026 et disparaîtront en 2027.