Lors d'une journée qui pouvait avoir une incidence sur son avenir politique, le président américain Joe Biden se devait d'être convaincant, jeudi, lors du point de presse au sommet de l'OTAN.
A-t-il rassuré les électeurs américains et les partisans démocrates? Rien n'est moins sûr.
Le président a fait une bourde monumentale en fin d'après-midi en présentant le président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky comme étant «le président Poutine». Joe Biden a mis deux secondes avant de réaliser son lapsus et de le corriger.
Il a commis le même genre d'impair lors de la première question du point de presse en soirée devant un parterre de journalistes internationaux, quand on lui a demandé s'il pensait que sa vice-présidente Kamala Harris pouvait, hypothétiquement, affronter Donald Trump.
Il a répondu qu'il n'aurait pas choisi «le vice-président Trump si je ne pensais pas qu'elle soit qualifiée pour être présidente».
Et il ne s'est pas corrigé, cette fois.
Relativement à sa santé, il a précisé qu'il avait subi trois examens neurologiques ces derniers mois et qu'il était suivi sur une base quotidiennne relativement à ses facultés liées à ses prises de décision, en bafouillant quelque peu lors de sa réponse.
Joe Biden a souligné qu'il était là pour «finir ce qu'il avait commencé», «qu'il était déterminé à être candidat», mais qu'il était important «d'apaiser les craintes».