La santé mentale est rapidement pointée du doigt lorsque survient un drame comme celui à la garderie de Laval le mois dernier et celui à Amqui cette semaine.
Les deux tragédies ont en commun qu'un forcené a foncé avec son véhicule sur des victimes potentielles.
Paul Arcand discute des événements avec la psychiatre, Dre Marie-Ève Cotton, qui distingue souffrance et maladie mentale quand des personnes en viennent à commettre de tels crimes.
«Personne ne dément que ces gens-là sont souffrants, ne vont pas bien, mais ne pas aller bien, c'est peut-être parce qu'on vit des choses difficiles, souvent en accumulation. Cela ne signifie pas qu'on souffre d'une maladie mentale.»