Le chemin Roxham a été fermé dans la nuit de vendredi à samedi, car l'entente entre le Canada et les États-Unis sur les tiers pays sûrs a été renégociée. Elle est désormais valide tout le long de la frontière.
Cette entente, stipulant qu'une demande d'asile doit se faire dans le premier pays sûr où son demandeur met les pieds, était auparavant seulement valide pour les postes frontaliers officiels, donc les traverses légales.
«Pour les traverses irrégulières entre la frontière du Canada et des États-Unis, c'était flou dans l'entente. Maintenant, celle-ci est valide pour la frontière au complet», explique Élisabeth Crête, lors de sa revue de presse à l'émission Même le week-end.
Le journaliste de Cogeco Nouvelles Philippe Bonneville, présentement du côté américain du chemin Roxham, souligne que l'état des lieux est plutôt similaire à ce qu'il était. Il explique qu'il n'y a aucune barrière supplémentaire ou augmentation de la présence policière.
«La seule différence, c'est qu'aujourd'hui, il y a une affiche. Il est bien indiqué, en français et en anglais, que ceux qui traversent seront arrêtés, car c'est illégal et que ceux qui veulent faire une demande d'asile doivent le faire dans les postes frontaliers réguliers», souligne Philippe Bonneville.
Le journaliste explique toutefois que des gens continuent de se présenter. «Ceux qui arrivent sont dans une sorte de détresse et sont un peu confus, car ça ne devait pas se passer comme ça et ils l'ont seulement appris ce matin», souligne le journaliste.
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