Une boutique qui vend des champignons hallucinogènes a ouvert ses portes, mardi, à Montréal, au bonheur de bien des gens. Le SPVM est toutefois en train de perquisitionner la boutique qui sera probablement forcée de fermer ses portes.
L'arrivée de cette boutique a toutefois poussé l'animatrice Marie-Claude Lavallée à se demander si les champignons hallucinogènes sont une simple mode ou s'ils ont de véritables bienfaits.
Jean-Sébastien Fallu, professeur agrégé à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal et chercheur à l’Institut universitaire sur les dépendances, aborde le sujet à l'émission Le Québec maintenant.
«Actuellement, au niveau de l'utilisation médicale, ce qui est vraiment le mieux documenté, c'est pour alléger les souffrances existentielles en fin de vie. C'est aussi pour des dépressions chroniques et de ceux qui répondent très peu aux traitements typiques ou classiques de la pharmacologie. Des recherches aux États-Unis ont montré qu'une seule prise de champignons en forte dose, dans le cadre d'une thérapie, a auprès d'environ 60, 70 % des personnes, des effets d'une ampleur plus grande et qui durent plus longtemps que les médicaments traditionnels.»
Écoutez le spécialiste expliquer pourquoi il est peu probable de développer des dépendances en lien à ce produit...