Les travaux de reconstruction de la grande cathédrale Notre-Dame de Paris offrent un regard fascinant sur une architecture mythique après le terrible incident qui a frappé le monument en avril 2019.
Écoutez le chroniqueur Jean-François Nadeau aborder avec Marie-Claude Lavallée sa découverte. Deux Canadiens, dont un Québécois qui est probablement le meilleur forgeron au Québec, Mathieu Collette, ont travaillé à la confection des outils pour reconstruire Notre-Dame.
«Au moment où s'est construit là, sur plus de deux siècles, entre 1163 et 1345, il n'y a pas seulement différents corps de métiers qui sont là pour travailler. [...] Il faut imaginer une sorte de forge permanente avec toute sorte de forgerons en bois qui utilisent du charbon, qui chauffent des outils et qui prennent le meilleur fer possible, que des gens sont allés extraire pour fabriquer des poinçons, pour fabriquer des haches, pour fabriquer ce qu'on appelle des doloires, qui sont des haches à équarrir qui soit sont gauchères, soit droitières, soit centrées. Toutes sortes d'outils de poinçon pour que les maçons puissent travailler aussi, et on utilise sans arrêt toute la matière qui est disponible sur place. Alors, pour refaire Notre-Dame, ça prenait ces outils-là, parce qu'on ne veut le refaire en déclins d'aluminium Notre-Dame.»
Il aborde aussi en fin de chronique la vente de la Banque Laurentienne, alors que certains voudraient qu'elle demeure propriété québécoise.
On l'écoute...