Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon a procédé lundi à la présentation de la mise à jour du budget de la première année d'un Québec souverain.
Pour le chroniqueur Jonathan Trudeau, l'exercice fut somme toute un succès, car il a réussi à faire parler de son projet. Cela place aussi le parti comme l'opposition naturelle du gouvernement actuel, malgré qu'il conserve quelques réserves.
«Quelques éléments qui me viennent en tête: 200 ambassades à Québec, vraiment? Au lendemain d'un Québec souverain, on pense qu'il y a 200 ambassades qui viendraient. [...] Bon, prendre pour acquis que tous les accords de libre-échange seraient reconduits ou renouvelés avec le Québec, c'est quand même un pari qui est audacieux. [...] Il y a tout l'aspect aussi de la part de la dette fédérale qui est sous-estimée selon le Parti libéral [...] C'est un exercice de haute voltige que Paul St-Pierre Plamondon a fait, mais je pense que dans l'ensemble, il a réussi à être pris au sérieux.»
Il souligne qu'il doute que ce message envoyé hier fera une réelle différence sur ceux qui n'ont pas de conviction profonde pour la souveraineté. Le chef devra donc convaincre les «fédéralistes de convenance» selon lui.
Encore des ratés à la SAAQ
Jonathan aborde aussi le système de prise de photo qui ne fonctionne pas et qui démontre encore une fois les ratés de la technologie de la Société de l'assurance automobile du Québec.
«Ça me fait penser à Monique Jérôme-Forget qui disait : "C'est une gang de pas bons..."»
Le chroniqueur revient aussi sur les quelques départs à la société et au roulement du personnel.