Est-ce que les aubaines du Vendredi fou sont les meilleures de l’année?
Écoutez Luc Dupont, spécialiste en marketing sportif et professeur au département de communication à l’Université d’Ottawa, au micro d’Alain Crête.
«Et ce qui est extraordinaire, c’est qu’à l’ère évidemment du Web et d’Internet, ces frontières historiques qui existaient, c’est-à-dire qu’au départ ça se passait plutôt aux États-Unis, maintenant ça se passe partout à travers le monde et même dans des pays où on ne fête pas Noël. Ces fêtes-là ont réussi à s’immiscer dans la trame commerciale.»
Il ajoute que des scènes parfois un peu rock’n’roll, pour ne pas dire dramatiques, sont observées lors de ces jours de rabais.
«On peut s’attendre dans les prochains jours à voir des images comme celle-là. Alors soudainement, on ouvre une porte, et puis là, il y a des centaines de personnes qui s’y dirigent. Et cette séquence-là, elle est tellement importante. Alors, on parle du quatrième trimestre au fond, les trois derniers mois de l’année qu’elle représente pour certaines entreprises jusqu’à 40% des revenus. En d’autres mots, ce dont on est en train de parler, c’est une question de survie pour plusieurs entreprises.»