Les enseignants de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) commencent leur deuxième semaine de grève dès aujourd’hui.
Écoutez Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) au micro de Louis Lacroix.
Selon la présidente, plus de 1000 syndiqués étaient présents autour de la station de Radio-Canada lors du passage de la ministre LeBel pour son entrevue à Tout le monde en parle, hier.
Elle soutient que le but des employés est toujours de régler le conflit, mais qu’elle n’est pas totalement optimiste.
«C'est difficile quand nos tables de négociation ne se rencontrent pas de manière intensive alors que les profs ont pris la rue. Donc, nous, on aimerait vraiment voir aux tables une accélération plus concrète des discussions. [...] Si on part avec la prémisse que les syndicats et les employés ne font pas qu'un, c'est sûr qu'on va avoir de la difficulté à avancer parce que le syndicat, ce sont les employés, ce sont des représentants du monde qui travaillent dans les établissements. On va chercher nos mandats auprès d'eux et c'est leur parole qu'on porte aux tables de négociation. On ne peut pas imaginer que le syndicat est désincarné de ses membres.»
Elle ajoute qu’il y «a eu des discussions avec l'appareil gouvernemental et que le comité de négociation a eu une rencontre de négos hier.»