Depuis minuit, les 5700 policiers de la Sûreté du Québec portent des pantalons cargo de type camouflage ou le jean sur leurs heures de travail. Avec ce moyen de pression, l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) espère convaincre le gouvernement du Québec de bonifier son offre salariale de 21% sur cinq ans.
Écoutez le président de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec, Jacques Painchaud, aborder avec Louis Lacroix les revendications des policières et policiers de la Sûreté du Québec.
«On a soumis différentes demandes pour lesquelles le SCT a fait l'analyse de la valeur monétaire. Conséquemment, il y a effectivement des coûts supplémentaires à apporter à l'entente et là-dessus, ça va rester le travail de la négociation. Nous n'affichons pas des demandes ou des montants fixes sur la place publique.»
Il souligne que l'Institut statistique du Québec prévoit que des rattrapages doivent être négociés et que tout doit être négocié avec rigueur et au peigne fin.
Lorsque Louis Lacroix rappelle que les policiers donnent l'impression de se plaindre le ventre plein, monsieur Painchaud souligne que les gains à faire ne sont pas qu'au niveau du salaire, mais que le refus de ses membres était clair et significatif.