Près de 200 pays ont conclu, pour la première fois, un accord visant à amorcer une transition qui permettra de «s'éloigner» puis d'abandonner les énergies fossiles mercredi au dernier jour de la COP28 présentée à Dubaï.
Écoutez l'analyse de Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie à HEC Montréal, en lien avec la fin de la COP28.
Quel bilan peut-on tracer de cette conférence?
«C'est une victoire parce que l'industrie pétrolière avait toujours réussi jusqu'à aujourd'hui à ne pas faire rentrer ces mots dans les textes des négociations sur les changements climatiques pour contribuer à la mauvaise éducation populaire et en faisant croire que les gaz à effet de serre, c'était quelque chose de complètement distinct de la consommation d'hydrocarbures.»