Le ministre Bernard Drainville veut faire en sorte que les enseignants qui changent de centre de service scolaire et qui changent de poste voient leur dossier disciplinaire suivre et éviter de bénéficier, après un certain temps, de ce qu'on pourrait appeler une amnistie.
Les syndicats d'enseignants s'opposent actuellement à cette intention du gouvernement.
Au micro de Paul Arcand jeudi matin, écoutez le président de la CSQ, Éric Gingras, qui représente 95 000 enseignants à travers la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ), aborder la question alors qu'il spécifie qu'il est important de préserver le contexte entourant la réhabilitation après une faute professionnelle.
Néanmoins, il soutient qu'en fonction de la gravité des faits reprochés, on doit toujours agir en fonction de la protection des élèves. Il souhaite toutefois une gradation en fonction des gestes posés.
«Une personne qui va crier trop fort une fois, moi, je pense qu'il puisse s'amender [...] En fonction des gestes posés, ça prend une gradation et un équilibre.»
Éric Gingras souhaite d'ailleurs qu'on puisse négocier ses termes avec le ministre de l'Éducation afin d'éviter qu'une formule globale soit simplement mise en place.