Les plus récentes données de l'inflation ont été rendues publiques mardi et le taux est passé au Canada sous les 3%.
Alors que les consommateurs sont préoccupés par les coût des produits en épicerie, on constate une hausse de la facture, mais moins rapide que durant les derniers mois.
Écoutez le directeur scientifique du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, aborder avec Paul Arcand les raisons qui mènent à ce ralentissement progressif, mercredi matin.
«J'aimerais ça vous dire que c'est l'oeuvre Ottawa (du ministre fédéral François-Philippe Champagne), mais pas du tout! En fait, c'est le contraire! Je pense qu'Ottawa a nui à l'effort du marché. Mais dans le fond, il y a un an, le taux d'inflation alimentaire était au-dessus de 11%. On s'attendait à une baisse continue, puis on croit que le taux d'inflation alimentaire va continuer à diminuer. Là, il y a une baisse de 1.1%. On n'a jamais vu ça depuis mai 2016. Les choses se calment. Et quand on discute avec différentes entreprises agroalimentaires, la chaîne d'approvisionnement est plus prévisible. Les marges sont plus prévisibles aussi. Donc, ça veut dire qu'on va avoir plus de rabais au magasin.»
On aborde par ailleurs ce qui engendre la baisse des coûts pour le prix de la soupe, du bacon et des crevettes.