Au micro de l'animateur Luc Ferrandez, l'analyste Philippe Léger commente les plus récentes déclarations du ministre Pierre Fitzgibbon qui parle de «journalistes militants»
«Sur le projet Northvolt, Pierre Fitzgibbon critique le travail des journalistes. Essentiellement, il di: 'Si vous voulez inventer des histoires, écrivez des romans. On comprend ici qu'il s'attaque à deux journalistes, en particulier Alexandre Shields, du Devoir, et Thomas Gerbet, de Radio-Canada, si on lit moindrement entre les lignes, parce que ce sont les deux journalistes qui sortent des histoires depuis quelques semaines.»
«Si tu veux attaquer des journalistes, sincèrement, si tu veux dire que tu n'es pas d'accord avec le reportage, moi, je n'ai pas véritablement de problème. Les journalistes peuvent être critiquables. C'est correct de les critiquer quand tu es un politicien.
«Ceci étant dit, si tu veux les critiquer, arrive avec des faits, arrive avec des demandes de rectificatifs, explique pourquoi tu les critiques... Juste de dire que ce sont des journalistes militants sans expliquer pourquoi, dans un discours qui semble préparé... Explique pourquoi.»
«J'ai l'impression qu'actuellement, en s'en prenant aux journalistes sur son projet Northvolt qui est en feu, au lieu d'éteindre le feu, Pierre Fitzgibbon pitche de l'huile sur le feu, et après, se plaint qu'il y a un feu sur le projet Nothvolt. Tu comprends la logique?»
«Pierre Fitzgibbon, en ce moment, nuit à son projet chouchou. Nuit à la filière batterie, nuit au projet Northvolt.»
On écoute Philippe Léger...