L'ancien animateur du 98.5 Paul Houde est décédé samedi à l'âge de 69 ans, à la suite d'une chirurgie importante pour l'ablation d'une masse au cerveau.
L'animatrice Élisabeth Crête a donc invité ses anciens collègues et amis à prendre la parole, dimanche, à l'émission Même le week-end.
Écoutez Thérèse Parisien, Paul Arcand et Sébastien Goulet, trois amis et collègue de l'ancien animateur du 98.5, lui rendre hommage...
Thérèse Parisien, qui a animé au côté de Paul Houde sur les ondes du 98.5 mais a commencé à travailler avec lui à la radio au début des années 1990, est la première à prendre la parole.
«Sincèrement, c'est probablement le frère que je n'ai jamais eu. C'était vraiment quelqu'un avec qui j'avais développé une relation de confiance, et une belle complicité surtout. Moi, ça ne me faisait rien, quand je faisais une erreur et qu'il se mettait à me prendre en défaut, à rigoler de mon erreur, puis à en remettre, en rajouter.»
Elle souligne aussi qu'il adorait discuter avec les auditeurs. «Il était comme ça, il voulait jaser avec les gens. Puis c'était un homme extrêmement rigoureux. C'est quelqu'un qui se préparait avant de rentrer en ondes. Il lisait ses dossiers à chaque fois.»
Paul Arcand, qui a été son collègue et ami, prend aussi la parole.
«C'était un vrai gars de radio, c'est-à-dire qu'il a passé par toutes les étapes qui font que tu deviens un animateur. Et ça paraît, dans l'approche qu'il a développée par la suite. C'était aussi quelqu'un qui n'avait pas de méchanceté. Je développais rapidement un lien de confiance parce que ce n’est pas quelqu'un qui te jouait dans le dos ou qui pouvait te faire une jambette, au contraire.»
Sébastien Goulet, qui a été collaborateur avec Paul Houde au cours des dernières années à BPM Sport, explique pour sa part le contexte dans lequel l'ancien animateur avait annoncé son départ de la station de radio en octobre dernier.
«On sentait que Paul n'était peut-être plus nécessairement lui-même dans les dernières semaines. On voyait vraiment que quelque chose clochait. Et connaissant Paul, s'il n'était pas capable d'offrir le meilleur de lui-même, il ne voulait rien offrir du tout et avait pris la décision à ce moment-là de quitter. Ç'a été un choc, mais on pouvait comprendre les raisons.»