À l’occasion de la Commission Normandeau-Ferrandez, lundi, écoutez les deux chroniqueurs qui discutent avec l’animateur Paul Arcand de la capacité d’accueil en immigration.
Ottawa veut accélérer le rythme des réunifications familiales d'immigrants et passera outre le seuil fixé par Québec, selon ce que rapporte Radio-Canada. Le ministre de l'Immigration, Marc Miller, a décidé d'autoriser 20 500 demandes de résidence permanente, alors que Québec avait fixé le seuil à 10 000 personnes.
Par ailleurs, Le Devoir nous a appris ce week-end que le gouvernement de François Legault travaille en privé sur cet enjeu depuis deux ans.
Devrait-il élargir le débat au public sur l’enjeu de l’immigration?
«Oui. Parce que le gouvernement est déterminé à faciliter l'arrivée des travailleurs qui sont là pour des raisons économiques et a bloqué toutes les autres catégories, dont celles qui concernent les réfugiés et le regroupement de familles. Est-ce le vœu de la population? Quelles sont les conséquences? Comment les uns et les autres s'intègrent-ils? Tout ça devrait être mis au clair parce que la stratégie du gouvernement du Québec, c'est : ‘’Je ne peux pas contrôler les arrivées, mais je vais contrôler l'immigration. Ça fait que là, ils arrivent, mais ils ne sont jamais reçus comme immigrés… Ça prend un vrai débat.»
«La réaction du ministre Miller c’est l’équivalent d’un coup de pied dans un nid d’abeilles. C’est une gifle à l’endroit du gouvernement du Québec. Je salue sa décision. Il y a énormément d’arbitraire dans la gestion de cette catégorie d’immigrants.»