La pièce Moi dans Les ruines rouges du siècle, de l'auteur et metteur en scène Olivier Kemeid, est présentée au Théâtre Duceppe dix ans après sa création.
La chroniqueuse culturelle Catherine Brisson aborde le sujet, mardi, au micro de Paul Arcand.
Elle explique que la pièce est inspirée de la vie du comédien québécois d'origine ukrainienne Sasha Samar, né en Ukraine soviétique.
«Il a été kidnappé par son père à trois ans, donc toute sa vie il va vouloir devenir célèbre pour que sa mère puisse le retrouver, le reconnaître à la télé. Il est bouleversant de vérité. On le voit jouer avec justesse. Il nous fait rire aussi parce que c'est très drôle comme texte également. Il va nous faire pleurer à la fin. Je peux vous dire qu'il n'y avait pas beaucoup de gens qui n’avaient pas de larmes.»