Le ministre des Services sociaux Lionel Carmant a confirmé la tenue d’une enquête administrative quant aux pratiques de détention en cellule au centre jeunesse Cartier à Laval.
Les droits de ces enfants sont-ils bafoués?
Écoutez les chroniqueurs Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, mardi, à l'émission de Paul Arcand.
«Je ne vois pas comment on pourrait prétendre que leurs droits sont respectés alors qu’on place les jeunes en isolement dans une cellule qui s’apparente à celle d’une prison. C’est indigne de traiter des enfants comme s’ils étaient des criminels, en 2024. On devrait avoir des centres jeunesse qui ressemblent à autre chose que des prisons. C'est une priorité.»
Quant à Luc Ferrandez, il a une autre opinion à l'endroit de cette affaire.
«Je ne suis pas d’accord. En fait, oui et non. On dirait une polyvalence de béton de bord en bord. Ce n’est pas une place pour garder des enfants qui ont besoin d’amour, de chaleur et de convivialité, de contact avec la nature. Mais, ce n’est pas l’élément qui nous révèle que ça ne va pas à la DPJ… Une deuxième unité qui n’a pas été ouverte parce qu’il y a eu un cas de maltraitance et qu’elle est fermée pour des raisons légales… Qui est coupable de cette situation?»
Selon Luc Ferrandez, tous les Québécois sont en quelque sorte responsables du triste état des centres jeunesse.
«Une enquête sur qui? Le ministre? Ça ne changera pas! Ça va même empirer...»