Aller au contenu
Brian Mulroney (1939-2024)

«C'était un homme d'État et il agissait comme un homme d'État» -Gilles Duceppe

«C'était un homme d'État et il agissait comme un homme d'État» -Gilles Duceppe
Gilles Duceppe devant le cercueil de Brain Mulroney. / PC/Rayn Remiorz

L'ancien chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a été un adversaire politique de Brian Mulroney, mais il conserve néanmoins un immense respect pour l'ancien premier ministre du Canada. Un peu plus tôt cette semaine, Philippe Cantin s'est entretenu avec M. Duceppe.


Comment était le premier ministre Brian Mulroney à la Chambre des communes?


«C'était quelqu'un qui était un homme d'État et il agissait comme un homme d'État, très combatif, mais en même temps, respectueux, avec une stature d'homme d'État. On peut être incisif sans déraper et je pense qu'il l'était.»

«Il faut avoir la bonne ligne pour attaquer, pour toucher l'autre, mais on peut rester respectueux pendant ce temps. Et c'est ce qu'il faisait. On retrouve moins ça aujourd'hui chez certains, comme Poilievre.»


Comment Gilles Duceppe analyse les deux tentatives de réconcilier le Québec avec le reste du Canada en deux temps, Meech et Charlottetown?


«Charlottetown, c'était une erreur et elle a été rejetée. Et c'est très significatif: par 57 % au Canada, par 57 % au Québec. Au Canada, parce qu'on trouvait qu'on a donné trop au Québec, puis au Québec, parce qu'on trouvait qu'on ne donnait pas assez. Il faut le faire...

«Par ailleurs, le lac Meech, tout le monde était d'accord et ils ont changé d'idée en cours de route. Mais trois ans, c'est long pour ratifier une entente conclue en 1987. Moi, je pense qu'ils croyaient au Canada, ils croyaient que c'était possible. Moi, je ne crois pas à cela. Je crois qu'un Québec souverain pourrait faire partie d'une union économique avec le reste du Canada ou même le Canada.»

Un sondage publié cette semaine donne des résultats positifs de l'héritage politique de Brian Mulroney. Est-ce que ça étonne Gilles Duceppe?»

«Non, ça ne m'étonne pas. Parce que quand on regarde, moi, je trouve qu'il y a quatre dossiers où il a fondamentalement eu raison.»

  • Le libre-échange
  • La TPS
  • La lutte contre les pluies acides
  • La lutte contre l'Aparthied 

Le Parti progressiste-conservateur de Brian Mulroney n'existe plus. Il s'agit maintenant du Parti conservateur du Canada. Grande différence?


«Actuellement, les choses vont empirer. C'est le Parti conservateur d'aujourd'hui et non seulement plus celui de Brian Mulroney, progressisteconservateur, mais ce n'est même pas celui de Stephen Harper... Parce que Poilievre est un démagogue qui ment à répétition et il est plus ''Trumpiste'' que ''Harperiste''.

Abonnez-vous à l’infolettre du 98.5 Montréal!
En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Plus avec Philippe Cantin

«C'est certain qu'il faut que les banques fassent un effort»
«C'est une certaine culture autour du hockey» -Geneviève Pettersen
Le ministre Carmant devrait-il démissioner?

Vous aimerez aussi

L’écoute en direct débutera à la suite de ce message publicitaire.
Les meilleurs moments
En direct
En ondes jusqu’à 04:30