Après avoir abandonné l’idée en avril dernier, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) revient avec son projet de reconnaissance faciale.
Écoutez le spécialiste en cybersécurité et ancien sous-ministre adjoint à la sécurité de l’information gouvernementale et à la cybersécurité du Québec, Steve Waterhouse, aborder le tout mardi au micro de Paul Arcand.
Il explique qu'il a bon espoir que la SAAQ ait appris de ses erreurs passées et qu'elle pourra redorer son blason avec ce nouveau projet.
«Moi, j'ai toujours bon espoir qu'ils ont appris des leçons de la dernière année et on refait un peu la planification, repris les bons outils et les bonnes personnes pour le faire. Mais l'histoire le dira dans un avenir rapproché.»
Et est-ce que ce genre de technologie est vraiment utile? Est-ce que c'est fiable? Oui, mais du travail reste encore à faire pour que la fiabilité soit universelle.
«On est rendu dans un état où oui, l'outil est précis à un certain degré envers les visages pâles. Parce que quand on regarde un visage de complexité, un teint un peu plus foncé, il y a encore de la difficulté à faire un repérage, ou du moins une détermination avec exactitude.»