Les Montréalais sont-ils attachés à la beauté du Mont-Royal, aux charmants cafés de la rue Saint-Viateur ou sont-ils désenchantés par la Ville de Montréal, avec ses nombreux cônes oranges et ses nid-de-poules?
Bref, les collaborateurs au tour de table mardi de Luc Ferrandez tentent de démystifier l'attachament qu'ils portent envers leur ville d'origine.
Écoutez Marie-Ève Tremblay, Geneviève Petterson, Jeremy Filosa, Francisco Randez et Luc Ferrandez sur le rapport qu'ils entretiennent avec leur ville d'origine.
«J'étais fier d'être Montréalais et j'étais très attaché à notre ville. Je trouve que depuis dix ans, il y a une détérioration de la ville. Je pense que ce n'est pas unique à Montréal. Je trouve qu'il fait moins bon vivre à Montréal qu'il l'a déjà fait. C'est mon sentiment ou c'est peut-être moi qui ai changé.
«Quand j'étais jeune adulte, je profitais de Montréal, je profitais du centre-ville de Montréal, puis aujourd'hui, je m'en vais au centre ville et je trouve que c'est tellement mort comparativement à avant.»
«C'est une ville que j'aime, que j'adore. Puis là, je viens d'emménager dans le Vieux-Montréal. C'est extraordinaire aussi. Puis moi, je le jugeais un peu le Vieux-Montréal, tu sais, je me disais: ”Ah, c'est très touristique, y a pas vie de quartier.” C'est complètement faux. Moi, je suis vendue, je vais rester ici. Et mon Saguenay, je l'aime toujours. Mais ça rentre dans la catégorie du ressourcement.»
«Ça m'a pris énormément de temps avant de dire que j'habitais à Montréal et que j'arrête de penser que ma ville, c'était Chicoutimi. Je pense que ça m'a pris dix ans.»