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Le «malaise» de Philippe Léger

Pierre Poilievre et la résurrection de Jésus-Christ

Pierre Poilievre et la résurrection de Jésus-Christ
La chronique politique avec Philippe Léger / Cogeco Média

Dans sa chronique à Même le week-end, Philippe Léger commente la situation de l'insécurité dans le métro de Montréal et les voeux de Joyeuses Pâques de Pierre Poilievre.

Concernant l'insécurité dans le réseau de transport de la métropole, le chroniqueur dit espérer que ça devienne un «enjeu politique».

Il note que le phénomène de l'itinérance, entre autres, prend de l'ampleur et que ce n'est plus une question uniquement «montréalaise».

«C'est la crise du logement, c'est une crise de santé mentale et une crise des opioïdes. On dit que la drogue dans la rue est beaucoup plus forte qu'auparavant, par exemple. Et moi, ce que j'entends, j'ai des amis qui habitent en banlieue et qui vivent de plus en plus des problèmes, des problèmes liés à l'itinérance. À Repentigny par exemple, où j'ai grandi, de voir l'itinérance qui commence à s'installer, c'est quand même assez fascinant.»

Les voeux de Joyeuses Pâques de Pierre Poilievre

Avez-vous un malaise de voir le potentiel prochain premier ministre du Canada parler de la résurrection de Jésus-Christ?

«Au Québec, ce malaise-là, lorsque le politique se mêle du religieux et parle du religieux, il existe. Et le Québec a fait le choix de la laïcité et le Canada a fait le choix un peu contraire d'intégrer le fait religieux dans l'État. Mon malaise vient du fait qu'il nomme une fête religieuse, moi je ne serais pas pour ça, en politique de nommer des fêtes religieuses qui soient chrétiennes, musulmanes, juives. Dans le Canada anglais, au nom du multiculturalisme, on le fait tout le temps, pour toutes les fêtes religieuses.

«Ceci étant dit, pour moi, il y a quelque chose d'encore pire là-dedans, parce que non seulement on nomme la fête religieuse, mais on valide les thèses d'une religion en disant Jésus est ressuscité et on nous délivre de ses péchés quelque chose du genre. Moi, je fais partie de la génération qui n'a pas suivi de cours de pastorale. Donc je ne connais pas tous ces référents-là. Mais quand même, il y a une différence fondamentale ici, là, non seulement on nomme, on célèbre, mais on dit que les thèses sont vraies. Et moi, ici, il y a une trajectoire tellement différente entre le Québec qui a fait le choix de la laïcité et le Canada qui va toujours célébrer ces fêtes religieuses...»

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