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L'aide médicale à mourir encore plus répandue au Québec

L'aide médicale à mourir encore plus répandue au Québec
Un médecin prend la main de son patient / Bevan Goldswain / Gettyimages

La 18ᵉ édition de la Conférence internationale sur l'éthique clinique et la consultation débute mercredi à Montréal avec la Société canadienne de bioéthique.

Cette année, le thème pour la conférence est «Partenariat avec les patients et les communautés en matière d'éthique des soins de santé».


Écoutez Marie-Ève Bouthillier, membre du Bureau de l’éthique clinique de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, discuter des sujets qui seront abordés à la conférence.


Patrick Lagacé discute également avec Mme Bouthillier de la montée de l'aide médicale à mourir au Québec. 

«Au niveau de la société, on sait qu'il y a une grande acceptabilité sociale au Québec de l'aide médicale à mourir. Est-ce que c'est parce qu'on a eu une commission spéciale? On en a parlé ouvertement? Est-ce que c'est parce que, par exemple, l'aide médicale à mourir est un soin auquel les Québécois ont droit en termes de soins de fin de vie. Alors, ça, c'est des hypothèses qu'on a au niveau de la société. Maintenant, en termes d'organisation des soins, il y a peut-être certaines régions qui ont un accès plus facile que d'autres et aussi les caractéristiques personnelles. Donc, il y a certains individus qui vont être plus friands de peut-être pas étirer leur fin de vie inutilement. Donc ils veulent avoir un certain contrôle sur leur fin de vie, ils veulent éviter à tout prix une souffrance intolérable.»

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