Le spectre du déclenchement d'une grève dans de nombreux hôtels, le week-end prochain, inquiète l'Association hôtelière du Grand Montréal qui accuse les syndicats de prendre en otage les visiteurs.
Écoutez Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce de la CSN, et Eric Hamel, PDG par intérim de l'Association hôtelière du Grand Montréal, faire le point.
«Il faut faire attention dans le choix des mots. Le droit de grève, ce n’est pas une prise d'otage, c'est un moyen qui est mis à la disposition des travailleuses et des travailleurs pour améliorer leurs conditions de travail.»
«On est«On est dans le cœur de la saison estivale avec tous nos événements. Il y a la Fierté qui commence. Il y a aussi le tennis qui commence. On est dans un bouillon d'événements qui amène plusieurs vacanciers à choisir Montréal comme destination.»
M. Hamel demande au syndicat de privilégier le dialogue afin que les négociations se poursuivent et non les actions perturbatrices.
Rappelons que trois hôtels montréalais avaient déclenché une grève surprise de 24 heures le week-end dernier.
Les demandes syndicales incluent une augmentation salariale de 36% sur quatre ans et des améliorations en matière de formation et de vacances.
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