Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, n'exclut pas de couper le financement de la Maison Benoît Labre si l'organisme refuse de collaborer concernant la relocalisation de son service de jour.
Écoutez le ministre caquiste et député de Taillon, à Lagacé le matin, mercredi.
La Ville de Montréal et le gouvernement Legault souhaitent déménager le centre de jour, devenu le symbole des problèmes de cohabitation entre itinérants et résidents à Montréal. Or, les premiers commentaires de la directrice de l'établissement, Andréane Désilets, laissent croire qu'elle n'a pas l'intention de collaborer.
Si les gestionnaires de la Maison Benoît Labre n'acquiescent pas à la demande, Québec pourrait-il couper le financement de l'organisme?
«Toutes les possibilités sont là...»
«Écoutez, ils ont dit qu'ils étaient prêts à travailler avec nous. [...] Il faut que ça arrête cette situation. Il faut que ça arrête. J'ai promis aux citoyens qu'ils allaient avoir une rentrée qui allait se faire dans l'ordre.»