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Les succès du Canada aux Jeux de Paris

«Quand on se met en équipe, ça vaut tout» -Bruny Surin

«Quand on se met en équipe, ça vaut tout» -Bruny Surin
Bruny Surin / Photo PC

Athlète de légende, médaillé olympique et maintenant Chef de mission du Canada aux Jeux de Paris: Bruny Surin aura vécu toute la gamme des émotions durant sa carrière et son après-carrière.


Écoutez Bruny Surin parler de son expérience de Chef de mission des Jeux de Paris dans une longue entrevue passionnante avec Mario Langlois aux Amateurs de sports.


Surin a partagé son expérience intense et émotionnelle des Jeux olympiques. Il explique comment il a travaillé étroitement avec les athlètes pendant deux ans, visant à créer une équipe unifiée et unie. La délégation est revenue avec 27 médailles, dont 9 d'or.

Bien évidemment, d'un point de vue personnel, rien ne pourra égaler la poussée d'adrénaline vécue quand le relais masculin 4x100m a remporté - à la surprise générale - la médaille d'or olympique, comme Surin l'avait fait lui-même à Atlanta en 1996 avec Donavan Bailey, Glenroy Gilbert - coach de l'équipe actuelle - et Robert Esmie.

Et pourtant, individuellement, Andre De Grasse, Aaron Brown, Brendon Rodney et Jerome Blake n'avaient rien cassé.C'est à ce moment que Surin a envoyé un message au quatuor.

«Ce ne sont pas les résultats qu'on escomptait, mais n'oubliez pas une chose. Quand on se met en équipe ça vaut tout. On a déjà fait des miracles. On est capables encore.»

Si les moments de gloire ont été nombreux: le relais canadien, Summer McIntosh, Maude Charron, d'autres athlètes ont vecu des déceptions.

«Il y a aussi des athlètes qui ont eu des performances que... ce n'était pas ce qu'ils voulaient. Ça vient me chercher aussi. J'ai envoyé des messages pour dire, premièrement, est-ce que tu es correct? Est-ce que tu as besoin de quelque chose? Est-ce que je peux faire quelque chose? Est-ce que le Comité olympique peut faire quelque chose? Ça, c'est un travail que j'ai fait derrière scène aussi.»

Il s'est inspiré de sa propre expérience aux Jeux d'Atlanta pour motiver ses ahtlètes après une performance décevante. En 1996, deuxième sprinter au monde, il avait raté la finale du 100m à Atlanta.

«Vingt-quatre heures plus tard, j'avais tiré des leçons de ça. Pourquoi suis-je là? J'avais trouvé mes réponses et quatre jours plus tard, on avait la médaille d'or.»

Bruny Surin et Mario Langlois/Cogeco Média

Source: Bruny Surin et Mario Langlois/Cogeco Média

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Bruny Surin évoque également son parcours depuis sa retraite en 2002, son désir de rester impliqué dans le sport et son rôle de motivateur et conférencier, inspirant les jeunes et les athlètes à croire en leurs rêves et à travailler dur pour les réaliser.

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