Marc-André Dowd, le Protecteur du citoyen, qui est en quelque sorte le chien de garde des Québécois, a présenté jeudi son rapport annuel, dans lequel il présente plusieurs cas de déshumanisation et de dépersonnalisation dans les soins offerts par Québec, entre autres dans le réseau de la santé.
Le Protecteur du citoyen a reçu près de 13 400 plaintes au cours de la dernière année.
Écoutez les commentaires de Marc-André Dowd, Protecteur du citoyen, au micro des deux commissaires, jeudi, sur le rapport qu'il a publié.
«Maintenant, c'est important de mettre en contexte parce que je ne veux pas donner l'impression que je jette le blâme sur les agents des services publics, les travailleurs. La pénurie de main-d'œuvre qu'on connaît, elle a des impacts très importants. Elle a des impacts notamment sur la qualité des services, ça c'est indéniable, mais aussi sur le climat de travail. Quand on est dans une situation où il manque de personnel au sein de l'unité, on n'a pas le choix. On va au plus simple, au plus pressant, c'est-à-dire qu'on ne prend pas le temps d'établir le contact humain. Donc il faut remettre ça dans le contexte de la pénurie de main d'œuvre.»