Le journaliste de La Presse, Jean-Christophe Laurence, vient de publier une biographie sur Tony Roman, publiée aux éditions Somme toute.
Écoutez Jean-Christophe Laurence parler de l'homme qu'était Tony Roman, souvent résumé par son plus grand succès, Do Wah Diddy, reprise francophone du groupe Manfred Mann.
Au fait, qui était Tony Roman?
«Chanteur, producteur, patron d'étiquettes de disque, fondateur de studios, manager, visionnaire... Un homme a plusieurs chapeaux. On fait peut-être trop souvent l'erreur de le résumer à cette chanson qui a été son premier succès, qui a été son début et son commencement en même temps, mais qui est en fait n'est que la pointe de l'iceberg parce que parce qu'il a fait énormément d'autres choses. Ça a été un des pionniers de l'industrie du disque indépendante au Québec dans les années 1960.»
La biographie explore la vision de Roman, ses succès avec des adaptations françaises de chansons américaines, et son influence sur l'industrie musicale québécoise, malgré des échecs liés à son égo et des aspects controversés de sa vie.
«Il a été important à sa façon, mais ça ne s'est jamais complètement concrétisé», souligne Laurence.
«C'est lui qui a produit la chanson Aimer d'amour de Boule noire pour la modique somme de 365 $ avec la carte de crédit de sa blonde...»