Plus de 500 militants sont attendus à Lévis en fin de semaine dans le cadre du congrès des membres du Parti libéral du Québec.
Les cinq candidats à la course à la chefferie - Pablo Rodriguez, Charles Milliard, Marc Bélanger, Denis Coderre et Frédéric Beauchemin - seront également présents.
De nombreux enjeux touchant les Québécois seront débattus, mais la grande question demeure: comment le PLQ réussira-t-il à redorer son image auprès de l'électorat francophone?
«Tout d'abord, en projetant l'image d'un parti qui n'est pas celui des anglophones. Parce qu'en fin de semaine, il sera beaucoup question aussi de propositions touchant la communauté anglophone [...] Dans l'oeil du public, le Parti libéral du Québec est encore aujourd'hui perçu comme le parti des anglophones. Alors, il faut se détacher de cette image qui fait en sorte qu'on a beaucoup de difficulté à renouer avec les francophones. Il y a donc un enjeu de perception. Il y a un enjeu aussi lié au message qu'on va utiliser pour renouer justement avec les francophones. Est-ce que ça prend un message simple et en même temps très efficace? Il faut tirer des leçons de ce qui s'est passé cette semaine aux États-Unis. La grande force de Trump, c'est d'avoir mis des mots sur la colère des électeurs.»