Des groupes antiavortement contestent la loi leur interdisant de manifester à moins de 50 mètres des cliniques d'avortement en Cour supérieure. C'est Gaétan Barrette, ancien ministre de la Santé du Québec, qui avait mis en place cette loi pour protéger les femmes et le personnel contre le harcèlement.
Écoutez la Dre Diane Francoeur, gynécologue à l'hôpital Ste-Justine et directrice générale de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, réagir au micro de Patrick Lagacé mercredi.
«Il ne faut absolument pas que cela arrive pour les femmes. D'abord parce qu'elles sont très vulnérables. Vous savez, moi, ça fait plus de 30 ans que je fais des avortements. J'en fait encore pis je vais continuer à en faire jusqu'à la fin de ma carrière et je veux protéger les femmes. Il y a personne qui prend ça à la légère. Elles sont vulnérables. N'importe quoi peut les faire changer d'idée et il faut les laisser tranquilles. Ça ne les [manifestants antiavortement] regarde pas.»
Elle aborde également les commentaires et menaces qu'elle a reçu en tant que professionnelle de la santé qui pratique des avortements.