Une victime de viol est forcée de soumettre son enfant au test de paternité réclamé par son agresseur.
La journaliste de La Presse, Isabelle Hachey, raconte au micro de Paul Arcand qu'il y a quelques mois, la jeune victime a reçu une lettre exigeant que son fils soit soumis à un test d’ADN pour prouver que le violeur était bien le père.
Selon la journaliste, la juge qui a ordonné le test d'ADN n’a fait qu’appliquer ce qui était écrit dans la loi.
«Il n’y a rien dans la loi qui dit qu'un violeur, même lorsqu’il est condamné pour son crime, n’a pas le droit de demander un lien de filiation.»
Elle explique qu'au Québec, ce qui prime est le droit de l’enfant à reconnaître ses origines. Ce serait sur cet élément que la juge s’est appuyée dans son jugement.
«Le père souhaite maintenant faire valoir ses droits à sa sortie de prison. Il a entrepris des procédures au civil pour faire reconnaître sa paternité, mais on n'est pas encore rendu là pour l’instant, » poursuit la journaliste.