Un sondage à saveur électorale tenu par la firme Léger a démontré que 42% des Québécois auraient présentement l’intention de voter pour la CAQ. Un pourcentage qui ne pourrait pas dire grand-chose dans le prochain mois, selon Philippe Léger.
En entrevue avec Élisabeth Crête, le chroniqueur et analyste politique expliquait que la plupart de la population ne s’intéressait pas tout de suite aux élections provinciales.
« En élections il y a trois moments importants : le début de la campagne demain, le débat des chefs et la dernière fin de semaine. C’est là que les électeurs sont à l’écoute, c’est là qu’ils se disent : j’aime bien lui, j’aime bien elle. Ce sont ces trois moments qui seront décisifs, ou il y aura des mouvements auprès des choix des électeurs. »
Il affirmait d’ailleurs que, même si les pourcentages ressemblaient aux dernières élections, la CAQ avait retrouvé une certaine moyenne, en abaissant de 49% à 42%.
« Il y a une insatisfaction qui gronde, mais le problème c’est qu’il n’y a aucune des quatre oppositions qui sont en mesure de fédérer cette colère, cette insatisfaction-là qui monte. »
Pour ce qui est du pourcentage des autres partis, le Parti libéral est derrière avec 17 %, Québec Solidaire avec 15 %, le Parti conservateur 14 % et en fermeture de marche le Parti Québécois se retrouve avec 9 %.