La chanteuse Valérie Carpentier a récemment rendu publique sa dépense aux médicaments. Sans nécessairement vouloir se mettre de l'avant pour sa dépendance, la chanteuse voulait surtout qu'on parle des risques de dépendance pour les jeunes à l’Adderall, un médicament souvent utilisé pour traiter le trouble du déficit de l'attention.
En entretien avec Luc Ferrandez mercredi, le directeur principal des services pharmaceutiques de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires, Pierre-Marc Gervais a laissé entendre que ce médicament, lorsqu'utilisé dans les doses prescrites ne pose généralement pas de problème, mais en surdose, il peut engendrer des problématiques.
«Tous les médicaments, quand on prend de plus grandes doses que celles qui sont prescrites ou lorsqu'on en prend plus souvent, c'est certain que ça comporte des risques. Mais ce médicament en particulier, quand on l'utilise dans les doses prescrites par les médecins, donc des doses plus faibles et qu'on contrôle son utilisation, ça demeure relativement sécuritaire et le risque de développer une dépendance est relativement faible.»
Appelée à commenter le tout, la chroniqueuse Lise Ravary a réitéré que de surconsommer de tels produits est l'équivalent que de subir une surdose d'amphétamines.
Elle rappelle aussi que d'arrêter une telle médication seule et sans aucun soutien de professionnel peut être considérablement dangereux.