La PDG d'Hydro-Québec soutient que la province ne doit pas devenir le « Dollarama » de l'électricité et attirer des industries énergivores, séduites par les faibles coûts de l'électricité.
Au micro de Paul Arcand, mercredi matin, Sophie Brochu a fait valoir qu'il faudrait éviter de construire des barrages pour cette raison.
Le Québec est riche d'une électricité renouvelable abordable, cependant les futurs ouvrages coûteront plus chers, ce qui fera grimper les tarifs.
En campagne électorale, François Legault a dit envisager la construction de nouveaux barrages, pour répondre aux besoins énergétiques éventuels du Québec.
« Ce qu'il ne faut faire présentement, c'est d'attirer un nombre indu de kilowatts-heure industriel qui veulent payer pas cher et après ça se dire: on est un peu pris, il faut qu'on bâtisse des barrages pour approvisionner ces gens là. Il va falloir qu'on fasse des choix. Est-ce que c'est contributif à l'économie du Québec de faire venir telle industrie? Combien ça coûte? Ils vont prendre combien d'électricité? Je pense qu'aujourd'hui le Québec est à une place où on peut choisir, pas être le magasin à une piastre de l'électricité dans le monde. »
Acquisition majeure
Hydro-Québec fera l'acquisition de 13 centrales hydroélectriques en Nouvelle-Angleterre au coût de deux milliards de dollars de dollars américains.
Il s’agit de la plus importante acquisition de l’histoire de la société d’État.
Hydro-Québec acquiert le plus important parc hydroélectrique de la Nouvelle-Angleterre, ce qui lui permettra de diversifier ses sources de revenus dans son principal marché d'exportation