Pour la première fois depuis belle lurette, tous les billets en vue du premier match de la saison régulière des Canadiens de Montréal n'avaient pas encore été vendus mardi, alors que Montréal affronte Toronto mercredi soir au Centre Bell.
Alors que les plus cyniques diront que les saisons difficiles se sont suivies depuis l'échange de Patrick Roy selon Philippe Cantin, le professeur Luc Dupont rappelle que les gens qui maintenant vont assister aux rencontres du Tricolore sont généralement assez fortunés.
Le professeur explique qu'après la pandémie, l'achat de billet hors de prix pour un événement sportif n'est plus le même dans un contexte où l'inflation fait une grande différence.
De plus, les performances décevantes de la formation rebutent aussi vraisemblablement les partisans qui n'ont pas tous envie de débourser des centaines de dollars pour assister à une défaite cuisante.
De son côté, le collaborateur Alexandre Pratt a souligné que depuis le lock-out de 2004, le taux de réussite dans les équipes qui ont tenté une reconstruction est de 50%.
À preuve, plusieurs équipes ont tenté de faire table rase, mais n'ont jamais pu redevenir une équipe de premier plan par la suite.
Quant à l'analyste Bruno Gervais, la qualité des jeunes joueurs présentement chez les Canadiens amène à croire que l'avenir sera intéressant éventuellement alors que plusieurs d'entre eux ont un potentiel très élevé et que plusieurs des vétérans devront être remplacés.
On les écoute!