«On est en mode rattrapage», résume l’expert Sylvain Charlebois, mercredi matin au micro de Paul Arcand en décrivant les prix de différentes catégories d’aliments apparaissant actuellement en épicerie.
«Comme consommateur, on fait affaire avec le détaillant et c’est tout. On pense que tout se passe là, mais en amont de la chaîne, il y a vraiment beaucoup de choses qui se passent», poursuit-il.
.Écoutez l’entrevue avec Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie.
«Les denrées agroalimentaires, l’Ukraine est un gros facteur, on le ressent encore, il y a les changements climatiques, la sécheresse en Californie. Finalement, les chaînes d’approvisionnement, le manque de main-d’oeuvre affecte beaucoup les coûts à travers la chaîne […] Les chiffres de février vont être pires que ceux de janvier, je prépare les auditeurs. Les choses vont se calmer à partir d’avril-mai, pas avant.»