Chicane entre le Parti québécois (PQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) pour la circonscription de Jean-Talon : est-elle légitime ou est-ce de l'enfantillage?
Le candidat du PQ, l’avocat Pascal Paradis, aurait été approché par la CAQ aux dernières élections. En fait, il désirait même obtenir un poste de ministre. C’est ce qu’avait affirmé le journaliste Tommy Chouinard, mardi, dans La Presse.
Or, le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon a démenti cette nouvelle: il a écrit sur les réseaux sociaux que c’est la CAQ qui a approché son candidat… Il a accusé la formation d’un «manque flagrant d’éthique et d’honnêteté».
M. Paradis a ajouté que Martin Koskinen, le directeur de cabinet du premier ministre, lui aurait dit que le troisième lien serait abandonné à Québec, après l’élection générale en octobre.
Ensuite, le premier ministre et chef de la CAQ, François Legault, a affirmé que M. Paradis a menti. Il a indiqué que la CAQ ne lui avait «offert aucun poste de ministre» et que celui-ci «a refusé d’être candidat parce qu’on ne lui garantissait pas d’être ministre».
Écoutez les commentaires des chroniqueurs Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, à l’émission de Paul Arcand, vendredi.
«Oui, c’est légitime pour le PQ et la CAQ, car ils défendent leur honneur et leur crédibilité. Pour le grand public, par contre, c’est du niaisage, de l’enfantillage et une perte de temps. […] La genèse de cette histoire repose sur le coulage d'information effectué par la CAQ au sujet de Pascal Paradis. […] Je trouve que sur ce coup, la CAQ a joué sale.»
«Je pense que Pascal Paradis dit vrai sur toute la ligne. Mais, je ne pense pas que la CAQ ment…»
Rappelons que le Parti québécois de bonnes chances de remporter cette élection partielle, du moins selon Qc125.