En cette journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, l'organisme Mères au front fera notamment un «Die in» devant le bureau du premier ministre du Québec à Montréal : ses membres exigent que le gouvernement fasse respecter les normes de santé publique pour la qualité de l’air à Rouyn-Noranda et partout sur son territoire.
Écoutez Anaïs Barbeau-Lavalette, réalisatrice, auteure et cofondatrice de l’organisme Mères au front, ainsi que Maryse Bouchard, Phd, professeure de santé environnementale à l’INRS.
«La Fonderie Horne n'a pas cessé d'empoisonner la population en toute impunité. Il ne faut pas oublier qu'elle est opérée par la multinationale Glencore, qui est multimilliardaire. Les principaux stratèges n'ont jamais mis les pieds au Québec. [...] Les enfants ont de l'arsenic dans les ongles et les cheveux. Je ne sais pas ce que ça nous prend de plus pour se soulever.»
«À Rouyn-Noranda, c'est là que les normes sont les plus permissives. On ajuste celles-ci pour s'adapter à l'usine. C'est inadmissible.»