Comment expliquer l’engouement pour la nouvelle Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF)?
Lors de sa chronique sportive à l’émission Puisqu’il faut se lever, lundi matin, écoutez Alain Crête qui s’entretient avec Luc Dupont, professeur au département de communications de l’Université d’Ottawa.
Le chroniqueur souligne que le match de vendredi soir opposant Toronto et Montréal à l’aréna Banque Scotia - le domicile des Maple Leafs - a été disputé devant une salle comble. En fait, 19 000 personnes ont assisté au duel.
Dimanche, à la Place Bell, la formation montréalaise a joué devant plus de 10 000 spectateurs contre l’équipe du Minnesota. Tous les billets ont aussi été vendus.
Cette ligue concerne trois équipes au Canada et trois autres aux États-Unis.
«Tôt ou tard, le Centre Bell va devoir lever la main. Je me permets cette remarque éditoriale parce qu’on l’a fait à Toronto. Je pense que la LNH aurait dû s’associer intimement à la Ligue féminine dès le départ, comme l'a fait la NBA avec la WNBA. [...] Rappelons que le hockey féminin a vécu une traversée du désert dans le passé. Cette fois, la LPHF fonctionne parce qu'elle a un financier, d'abord le propriétaire des Dodgers de Los Angeles. D'autres personnes connues sont impliquées. Et les réseaux de télé ont embarqué.»